306 S16 phase 1 (93-97)
Peugeot 306 S16 :: Atelier :: Général
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306 S16 phase 1 (93-97)
306 S16 : La sportive embourgeoisée
(306 S16 1993)
Lorsque la 306 est présenté aux concessionnaires en janvier 1993, sa ligne séduit immédiatement. Ses dimensions compactes, ses proportions idéales, ses porte-à-faux réduit, font l'unanimité.
Parfaitement équilibrée, cette berline 5 portes prend une allure sportive avec la S16, proposée en 3 portes dès l'automne. Cette version hérite du moteur 2 litres 16 soupapes de la 309 dont elle prend la succession. Mais, équipée d'un pot catalytique, normes antipollution obligent, elle n'affiche plus que 155ch à 6500tr/min avec un couple de 190 m.kg à 3500 tr/min .A l'usage, malgré un système d'admission variable (ACAV) destiné à accroitre le couple sur une plage de régime déterminé, en jouant sur la longueur et le volume des conduits d'admission, ce moteur se révèle bien terne. A bas régime, il est creux, manque de souplesse et ne brille pas par la fulgurance de sa montée en puissance.
Que ce soit en vitesse de pointe (213km/h) ou en accélération (30.5 s aux 1000 m départ arrêté), ses performances sont en retrait face à ses concurrentes : Golf GTI 16s, Opel Astra GSI 16. Cette absence de tempérament est d’autant plus flagrant que le châssis et les trains roulants sont, comme toujours chez Peugeot, irréprochables. Un train avant triangulé parfaitement guidé, associé à un train arrière auto directionnel, procure à la S16 une tenue de route très accrocheuse. Ce système, mis au point par Citroën et inauguré sur la ZX, a pour objectif d’atténuer le phénomène de survirage en orientant les roues dans le sens de braquage du train avant. Cet effet est obtenu par l’intermédiaire de cales en caoutchouc d’élasticité variable qui font légèrement pivoter l’essieu selon la pression subie lorsque la voiture est en appui. Une direction assistée en série, précise et légère, un amortissement qui filtre les irrégularités de la route quel que soit le revêtement, une motricité irréprochable font de la 306 S16une voiture sure et confortable. Finalement plus bourgeoise que sportive, elle n’a rien de comparable avec la 309 GTI au comportement sauvage.
Il faut dire qu’entre temps, les attentes des automobilistes ont évolué et que leur comportement au volant a changé...
La richesse des équipements de sécurité confirme cette évolution dans la philosophie des berlines sportives. Airbag conducteur, ABS, renforts de structure de caisse, protection latérale dans les portes font partie de la dotation de la S16. Tout comme, en ce qui concerne le confort, les vitres teintées, l’anti démarrage électronique, le volant moussée ou la sellerie cuir/velours …
Heureusement au printemps 1996, le déficit de puissance et d’agrément moteur est comblé par l’implantation d’un 167ch qui fournit à la S16 le surcroit de puissance qui lui manquait pour exprimer son complètement le potentiel sportif de son châssis. Cette mécanique comporte notamment un système d’admission à flux piloté, hérité de la compétition, qui optimise la puissance à haut régime. Le moteur de la S16 est accouplé à une boite de vitesse inédite à six rapports, développés par la SMANN, une filiale du groupe. Son équipement se voit aussi accueillir maintenant une sellerie cuir/alcantara et la climatisation de série fait son apparition.
Tout comme la 306 XSI, la S16 est disponible en 3 ou 5 portes.
Esthétiquement, la phase 1.1 est caractérisé par les traditionnel pare choc « sport » à antibrouillard carré, son simple emblème de calandre, l’absence de répétiteur latéraux, des baquettes de portes larges et un semble bouton de coffre.
Couleur :
- Noir Onyx
- Blanc Banquise
- Bleu Sigma
- Bleu Miami ?
- Rouge Lucifer
- Rouge Ecarlate/Vallélunga ?
- Gris Château
- Gris Quartz
A l’intérieur, la console centrale est entièrement noire, et 3 selleries sont disponibles :
Cuir/velour Houston rouge
Cuir/velour Houston bleu
Cuir intégrale
*XSI : cuir intégrale ou velour Houston intégrale bleu/rouge
306 S16 155ch phase 1.2 (1995 – mars 1996)
Aucun changement au point de vue équipement intérieur et motorisation, mais quelque détail modifié au oint de vue esthétique : calandre légèrement modifier avec logo de calandre chromé, appariation des baquettes de porte moins large et répétiteur latéraux, languette sur le bouton du coffre...
306 S16 BV6 167ch phase 1.2 (mars 1996 – mi 1997)
Aucun changement avec les 306 S16 phase 1.2 hormis la disparition des versions 5 portes, les nouvelles jantes Speedline Cyclone et le colorie jaune Vermeer.
L’intérieur aborde désormais une sellerie cuir/alcantara, une clim de série ect …
Nouveau moteur XU10J4RS de 167ch à 6500tr/min et 200m.kg à 5500 tr/min couplé à une boite 6.
Le châssis reste le même malgré des modifications comme les étriers de frein avant et les disques qui passe de 266m à 283mm.
PS : si vous avez d'autres informations ou détecté des erreurs dans ce post, signaler moi en MP !
(306 S16 1993)
Lorsque la 306 est présenté aux concessionnaires en janvier 1993, sa ligne séduit immédiatement. Ses dimensions compactes, ses proportions idéales, ses porte-à-faux réduit, font l'unanimité.
Parfaitement équilibrée, cette berline 5 portes prend une allure sportive avec la S16, proposée en 3 portes dès l'automne. Cette version hérite du moteur 2 litres 16 soupapes de la 309 dont elle prend la succession. Mais, équipée d'un pot catalytique, normes antipollution obligent, elle n'affiche plus que 155ch à 6500tr/min avec un couple de 190 m.kg à 3500 tr/min .A l'usage, malgré un système d'admission variable (ACAV) destiné à accroitre le couple sur une plage de régime déterminé, en jouant sur la longueur et le volume des conduits d'admission, ce moteur se révèle bien terne. A bas régime, il est creux, manque de souplesse et ne brille pas par la fulgurance de sa montée en puissance.
Que ce soit en vitesse de pointe (213km/h) ou en accélération (30.5 s aux 1000 m départ arrêté), ses performances sont en retrait face à ses concurrentes : Golf GTI 16s, Opel Astra GSI 16. Cette absence de tempérament est d’autant plus flagrant que le châssis et les trains roulants sont, comme toujours chez Peugeot, irréprochables. Un train avant triangulé parfaitement guidé, associé à un train arrière auto directionnel, procure à la S16 une tenue de route très accrocheuse. Ce système, mis au point par Citroën et inauguré sur la ZX, a pour objectif d’atténuer le phénomène de survirage en orientant les roues dans le sens de braquage du train avant. Cet effet est obtenu par l’intermédiaire de cales en caoutchouc d’élasticité variable qui font légèrement pivoter l’essieu selon la pression subie lorsque la voiture est en appui. Une direction assistée en série, précise et légère, un amortissement qui filtre les irrégularités de la route quel que soit le revêtement, une motricité irréprochable font de la 306 S16une voiture sure et confortable. Finalement plus bourgeoise que sportive, elle n’a rien de comparable avec la 309 GTI au comportement sauvage.
(306 S16 1993)
Il faut dire qu’entre temps, les attentes des automobilistes ont évolué et que leur comportement au volant a changé...
La richesse des équipements de sécurité confirme cette évolution dans la philosophie des berlines sportives. Airbag conducteur, ABS, renforts de structure de caisse, protection latérale dans les portes font partie de la dotation de la S16. Tout comme, en ce qui concerne le confort, les vitres teintées, l’anti démarrage électronique, le volant moussée ou la sellerie cuir/velours …
Heureusement au printemps 1996, le déficit de puissance et d’agrément moteur est comblé par l’implantation d’un 167ch qui fournit à la S16 le surcroit de puissance qui lui manquait pour exprimer son complètement le potentiel sportif de son châssis. Cette mécanique comporte notamment un système d’admission à flux piloté, hérité de la compétition, qui optimise la puissance à haut régime. Le moteur de la S16 est accouplé à une boite de vitesse inédite à six rapports, développés par la SMANN, une filiale du groupe. Son équipement se voit aussi accueillir maintenant une sellerie cuir/alcantara et la climatisation de série fait son apparition.
306 S16 155ch phase 1.1 (Automne 1993 – 1995)
Tout comme la 306 XSI, la S16 est disponible en 3 ou 5 portes.
Esthétiquement, la phase 1.1 est caractérisé par les traditionnel pare choc « sport » à antibrouillard carré, son simple emblème de calandre, l’absence de répétiteur latéraux, des baquettes de portes larges et un semble bouton de coffre.
Couleur :
- Noir Onyx
- Blanc Banquise
- Bleu Sigma
- Bleu Miami ?
- Rouge Lucifer
- Rouge Ecarlate/Vallélunga ?
- Gris Château
- Gris Quartz
A l’intérieur, la console centrale est entièrement noire, et 3 selleries sont disponibles :
Cuir/velour Houston rouge
Cuir/velour Houston bleu
Cuir intégrale
*XSI : cuir intégrale ou velour Houston intégrale bleu/rouge
306 S16 155ch phase 1.2 (1995 – mars 1996)
Aucun changement au point de vue équipement intérieur et motorisation, mais quelque détail modifié au oint de vue esthétique : calandre légèrement modifier avec logo de calandre chromé, appariation des baquettes de porte moins large et répétiteur latéraux, languette sur le bouton du coffre...
306 S16 BV6 167ch phase 1.2 (mars 1996 – mi 1997)
Aucun changement avec les 306 S16 phase 1.2 hormis la disparition des versions 5 portes, les nouvelles jantes Speedline Cyclone et le colorie jaune Vermeer.
L’intérieur aborde désormais une sellerie cuir/alcantara, une clim de série ect …
Nouveau moteur XU10J4RS de 167ch à 6500tr/min et 200m.kg à 5500 tr/min couplé à une boite 6.
Le châssis reste le même malgré des modifications comme les étriers de frein avant et les disques qui passe de 266m à 283mm.
PS : si vous avez d'autres informations ou détecté des erreurs dans ce post, signaler moi en MP !
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